Marketing d’influence : un poste encore laissé pour compte ?

Les consommateurs sont le centre de toutes les stratégies de marketing. Malheureusement, de nos jours, ces derniers sont de plus en plus réticents face à la voix unique des entreprises. Face à cette nouvelle tendance, le marketing d’influence apparait comme étant le Saint Graal. Complémentaire aux méthodes marketing traditionnelles, leur côte a de plus en plus évolué avec les années. Jobflit a donc tenu à étudier toutes les offres d’emploi se rattachant au marketing d’influence afin d’identifier l’engouement des entreprises autour de cette pratique. Et même si le domaine emploi de plus en plus, force est de constater que les petites et grandes sociétés sont plutôt tortues que lièvres. L’étude a alors montré que le marketing d’influence est, à ce jour, encore considéré comme le travail d’un stagiaire.

95 % des entreprises confient le marketing d’influence aux stagiaires

En une année, une seule des 21 annonces (dont le titre contenait le terme marketing d’influence) ciblait un profil senior et expérimenté. Le reste s’adressait donc à des stagiaires. Le magazine a également recensé 206 entreprises qui intègrent encore le marketing d’influence dans les missions liées aux réseaux sociaux et aux gestions de contenu. Toutefois, le nombre de publications d’offres à ce sujet a augmenté de 45 % depuis 2015. Et le pic le plus élevé se situe dans les premiers mois de 2016. Selon toujours les mêmes statistiques, la majorité des postes sont situés à Paris, les agences en province doivent donc mieux suivre le rythme.

91 % des employeurs sont des agences

Les secteurs qui emploient le marketing d’influence sont nombreux. Mais les principaux acteurs, soit 80 % sont dans la mode, le luxe et le lifestyle. Côté employeur, la médaille d’or revient aux agences digitales et quelques marques. Si l’on analyse ses chiffres, l’on peut constater le manque de maîtrise de ce sujet par les entreprises, qui préfèrent alors responsabiliser des agences.

Un manque d’attente de résultats

La description des postes axe les responsabilités dans la mise en place de partenariats ainsi que la communication avec les influenceurs. Et l’on constate que très peu mettent en exergue les outils d’analyse web ou les canaux digitaux à utiliser. À peine 10 % mentionnent les notions de reporting, ou l’obligation de résultat.